Notre maison n'était que la quatrième à être construite dans la rue. Nous avons vu le quartier grandir et, enfants, nous avons beaucoup joué sur les terrains, alors vacants. Le quartier s'est transformé en un endroit recherché par les familles, surtout lorsqu'un jardin d'enfants a été fondé dans la rue en 1957. Plus tard, nous nous rendions à pied à l'école primaire Saint-Joseph, en transports en commun ou à vélo à Merksem, et en une demi-heure de bus à l'école secondaire d'Anvers. Entre-temps, des petits-enfants sont venus pour nos parents, et ce qui est bien, c'est que nos enfants allaient à l'école ici, dans la rue. Ils pouvaient donc aller déjeuner chez grand-père et grand-mère deux fois par semaine. Même après l'école, ils pouvaient aller jouer dans le grand jardin. Un vrai bonheur !